Parfaitement d'accord avec la question posée. Pour moi la réponse est clairement : dans des cas exceptionnels (accumulation de jets malchanceux hors-norme, ou bien la partie vient à peine de commencer, etc). Et, j'anticipe ta remarque, oui c'est bien la responsabilité du MJ de trancher quel cas est exceptionnel et quel cas ne l'est pas.Yahorlino a écrit :Cela dit, je suis d'accord avec toi. La neutralité face au dés est le principe à suivre de la manière la plus absolue possible. La question reste : quand faut-il passer outre![]()

C'est vrai qu'on s'y attache, mais justement, c'est peut-être salutaire aussi de pouvoir s'en détacher, pour ne jamais oublier que ce n'est qu'un jeu et que la mort d'un perso ça n'est pas un drame (Mireille, si tu m'entends...).Yahorlino a écrit :Franchement, à choisir (dans le cas d'un jeu où la longévité du personnage permet une augmentation de niveau sinon, la questionne se pose pas) je préfère laisser les joueurs en vie (même en très très mauvais état : amputation, cliniquement mort... un personnage peut toujours se réparer avec le temps : soins, magie, intervention divine...). Les personnages sont des petites choses auxquelles on s'attache quand même pas mal.Athanor Nephryte a écrit :Mais si, au lieu d'une telle malchance collective, il y avait eu une partie des jets ratés et une partie réussie, suivant des probabilités courantes, aurais-tu quand même fait mourir le boss de façon «truquée» ou bien les aurais-tu laissés aller au bout du combat, y compris avec un ou deux cadavres à ramasser à la fin ?
Et sur la question des persos qui progressent en survivant (par niveaux de classe de perso ou niveaux de compétences), je suis d'accord que c'est une vraie question. Mais j'ai constaté, très empiriquement et statistiquement, que sur le nombre de persos D&D morts dans mes premiers temps de pratique comme meneur, un certain nombre réussissait à survivre, puis sur ce nombre une partie encore survivait au niveau supérieur (tandis que d'autres joueurs recommençaient au niv1) et ainsi de suite, de niveau en niveau, jusqu'à avoir des survivants véritablement héroïques.
Tout ce que cela impliquait, concrètement, c'était de jouer deux voire, parfois, trois campagnes en alternance, afin d'avoir statistiquement plus de chance de voir émerger des survivants.
Et au bout du compte, non seulement on arrivait à un groupe de persos ayant progressé en niveau, mais, plus intéressant encore, un groupe de joueurs qui savaient vraiment joueur mieux, c'est à dire se donner du frisson tout en ayant appris à préserver la vie de leur personnage. De vrais aventuriers ! Et, juste retour des choses, ils jouaient de mieux en mieux leurs nouveaux persos de niv1, augmentant ainsi leurs chances de survie, donc les chances de faire émerger de nouveaux héros survivants, et ainsi de suite.
Bref, un collégien doit-il pleurer davantage sur la mort de son perso ou sur celle de son hamster ?
