La présentation. Étape obligée sur tout forum bien sûr mais que je n'aime jamais faire. Ça me paraît toujours bizarre comme message où on parle de soi.
C'est dans le dernier Casus Belli que j'ai découvert ce site et je me suis donc empressé de le rejoindre.
J'ai eu la surprise - mais en est-ce réellement une - d'y retrouver Sherinford.
La première partie de JdR à laquelle j'ai assisté, ce devait être fin des années 70. Mon père était membre d'un club de stratégie à Charleroi et l'un des membres avait ramené une édition anglaise de D&D. Je me rappelle encore leur groupe rencontrant un cube gélatineux au détour d'un sombre couloir.
En 1983, la fameuse boîte rouge D&D sort en français et mon père organise ainsi ma première table de JdR avec quelques copains. Je voulais absolument jouer un elfe (qui était du style mage-guerrier dans cette version), mes tirages ont été assez bon pour cela.
Le Château-fort aux confins du pays sera donc le premier module joué. Première rencontre, un poste de garde kobold. On a hésité pendant une heure avant d'attaquer
Malheureusement, mes copains n'ont pas accroché et c'est seul avec un ami de mon père qu'on a terminé l'aventure.
D&D, c'était vraiment et uniquement porte-monstre-trésor à l'époque (quoi c'est encore le cas maintenant). Donc faute de joueur, j'ai joué tout seul. Six personnages résumés sur une feuille A4, des plans et des monstres tirés au hasard et c'était parti.
Ca n'a pas duré trop longtemps heureusement, pendant les vacances d'été je fais essayer le jeu à deux jeunes voisins de ma mère et eux accrochent. Dès lors, chaque samedi, on jouait. Deux joueurs, ce n'était pas beaucoup mais c'était mieux que rien.
La boîte de base ne permet que de jouer aux niveaux 1 à 3, donc il fallait sans cesse refaire de nouveaux personnages mais bon? Ca nous suffisait.
Quelques années plus tard, je trouve la boîte Expert Set en français dans un magasin de Bruxelles, Porte de Namur (Serneels il me semble). On allait pouvoir jouer à plus haut niveau.
Fin des années 80, on rejoint un club de Charleroi, le Dungeon's Club. Cela va nous permettre de découvrir d'autres joueurs et d'autres jeux. On va faire un peu de GN entre nous mais sans armes en latex. Des épées en bon bois bien solide, voire en aluminium, des boucliers avec des vieux panneaux routiers, des fléaux avec une balle de tennis... c'était sérieux la baston. Jamais de blessé grave heureusement.
En 1990, le fondateur du club préfère délaisser le JdR au profit de la chevalerie. Dès lors, la plupart des joueurs que nous sommes quittons le club pour fonder la Guilde de l'Opale noire. Opale noire qui avait été au centre de l'intrigue que j'avais menée dans le château de Ravenloft et qui avait marqué les esprits.
Chaque samedi toujours, de 13h00 à minuit et plus, on joue à plein de JdR (je serai incapable de citer tous ceux que j'ai pratiqués). Pour faire connaître le club, un des administrateurs a l'idée de mettre en place un 24h de JdR. La premier, organisé en 3 semaines, n'a réuni que des membres du club. Mais les 15 éditions suivantes vont réunir pas mal de monde.
Quel boulot en tout cas d'écrire ces scénarios. J'étais bien content quand d'autres ont pris la relève.
Après 2005, grosse désertion de joueurs et la Guilde vivote plus qu'autre chose. On joue moins régulièrement, épisodiquement même. Quelques années creuses, le renouvellement des joueurs peine à se faire. Difficile d'organiser des tables. D'autant que l'état du local, délaissé par les autorités communales, se dégrade de plus en plus.
Passé 2010, de nouveaux joueurs enfin amènent du sang neuf et une impulsion nouvelle. On déménage vers Mellet et un local, on étend les heures d'ouverture. Vendredi soir, samedi après-midi et soir, parfois le dimanche, le jeudi sur roll20... je suis de nouveau pleinement immergé dans le JdR et un peu de JdS.
Sans compter depuis peu le PbF.
Pour le moment, comme MJ, c'est Rêve de dragon (mon préféré) et Cthulhu qui m'occupent essentiellement.
Comme joueur: Cthulhu, Pathfinder, Shade, Kuro, Agone, Harry Potter, Bimbo, Warhammer, Ombres d'Esteren...
Que puis-je dire de plus?
J'ai aussi une vie en dehors du JdR.
Je suis marié depuis presque 20 ans, à une femme charmante qui a autant de passions que moi et me laisse donc vivre les miennes à ma guise. Le rêve pour un rôliste. Heureusement qu'on travaille dans le même bureau sinon on ne se verrait pas beaucoup certains jours.
Et la course à pied est ma seconde passion, course en pleine nature surtout. Un bon trail de 30 km loin du bruit, j'adore.
