On n'est effectivement pas d'accord, mais c'est le but d'un débat.
Pour moi, quand on est moyen dans un domaine, on a 50 % de chance de réussir une épreuve de difficulté moyenne (davantage pour une action plus simple, bien sûr). Quand on est assez bon, on a 50 % de chance de réussir une action assez difficile. Quand on est bon, on a 50 % de chance de réussir une action difficile. Quand on est très bon, on a 50 % de chance de réussir une action très difficile...
J'ai donc placé ainsi les adjectifs en face du niveau de difficulté que chaque valeur de caractéristique permet de réussir à 50 %.
Après, le point de discussion, c'est sûrement qu'on ne met pas le même sens derrière les mêmes adjectifs et que tu réfléchis aussi en terme d'intérêt narratif.
Zero a écrit : lun. 14 mars 2022 15:12
D'abord une difficulté "enfantine" ne doit pas donner lieu à un jet de dés : ce qui est enfantin réussira automatiquement, parce que faire un jet dans ce genre de situations n'aurait pas de sens d'un point de vue narratif. Idem pour "facile", d'où le terme "assez facile" qui suggère déjà un petit risque d'échec partiel.
Enfantin est peut-être mal choisi (basique ? Simple ?), mais c'est le cas d'une situation qui réussit presque à tous les coups. Tout est dans le "presque" (sinon, effectivement pas besoin de lancer de dé).
Zero a écrit : lun. 14 mars 2022 15:12
Quant à la difficulté "moyenne", je pense que n'avoir que 50% de réussir à obtenir exactement l'effet voulu, c'est déjà très peu ; ça correspond pour moi à une épreuve "difficile". Si tu t’apprêtes à sauter d'un toit d'immeuble à l'autre comme un Yamakasi, et qu'on te dit que tu as 1 chance sur 2 de réussir, tu ne qualifieras sans doute pas de "moyenne" la difficulté de l'épreuve, à cause bien sûr du coût élevé de l'échec potentiel. Donc non, 50% c'est chaud déjà. Ce mi-chemin (50%) est le point d'équilibre sur lequel je place justement le mot "difficile", parce que ce mot me semble être la manière moyenne de qualifier une difficulté.
Qu'en penses-tu ?
Je ne trouve pas que le niveau de difficulté dépende des conséquences de l'échec, mais de la probabilité qu'un PJ réussisse à faire l'action.
Imaginons des PJ pas trop lourdement équipés qui veulent passer du toit d'un immeuble haut de 50 m à un autre de la même hauteur, mais dont l'espacement est la variable.
Effectuer un saut d'1 mètre entre ces 2 immeubles est de niveau très simple (enfantin, basique, comme tu veux) car normalement en un pas d'adulte on franchit ce mètre d'espace. Donc sauf échec critique (glissade, tourbillon de waza magique, auto croche-pied), ça doit passer sans souci.
1 m 50 de saut est facile (un non sportif y arrive, mais de mauvaises conditions extérieures, le stress, le vertige ou la faute à pas de chance et c'est la catastrophe).
Franchir un espace de 2 mètres est déjà une autre paire de manche (niveau moyen ?). Etc.
Mais dans tous les cas, le PJ qui échoue risque la mort (parce qu'une chute de 50 m...).
Bons jeux.