Re: traduction / illustration : 2 salles / 2 ambiances
Publié : dim. 9 févr. 2025 11:25
Lorsqu'on parle IA, on critique souvent sous l'angle des problèmes éthiques qu'elle pose.
Personnellement, j'ai le sentiment que ces problèmes sont plutôt des problèmes de notre société, qui ne sait pas prendre soin de ses membres. Notamment, on sait très bien que les lois sont faites pour protéger les gros éditeurs plutôt que les artistes.
La notion de "propriété intellectuelle" est de mon point de vue très critiquable, une œuvre artistique étant par nature destinée à être copiée et réinterprétée.
Bref, ce n'est pas de la génération automatique d'œuvres dont il faudrait s'inquiéter, mais de la façon dont on traite nos artistes. Ce qui inclut les traducteurs littéraires. L'IA peut aussi être un outil pour eux, une nouvelle technique. Avec des artistes qui peuvent émerger de ça et en tirer des choses inédites. Un peu comme Andy Warhol avec la sérigraphie.
Par contre on oublie souvent le problème énergétique qu'elles posent, et à ce sujet les IA de traductions ne sont pas à la même enseigne que les IA génératives.
Quand on voit que les gros mastodontes du secteur prévoient l'utilisation de centrales nucléaires pour alimenter leurs futurs datacenters dédiées à l'IA, ça fait froid dans le dos. Les enjeux me semblent beaucoup plus importants.
Microsoft veut faire ré-ouvrir Three Miles Islands, Facebook cherche un site pour créer sa propre centrale... On se cache derrière son petit doigt, et au lieu de limiter la consommation énergétique, on accélère plein pot au nom des bénéfices faramineux que nous fera faire l'IA dans 20 ans.
Personnellement, j'ai le sentiment que ces problèmes sont plutôt des problèmes de notre société, qui ne sait pas prendre soin de ses membres. Notamment, on sait très bien que les lois sont faites pour protéger les gros éditeurs plutôt que les artistes.
La notion de "propriété intellectuelle" est de mon point de vue très critiquable, une œuvre artistique étant par nature destinée à être copiée et réinterprétée.
Bref, ce n'est pas de la génération automatique d'œuvres dont il faudrait s'inquiéter, mais de la façon dont on traite nos artistes. Ce qui inclut les traducteurs littéraires. L'IA peut aussi être un outil pour eux, une nouvelle technique. Avec des artistes qui peuvent émerger de ça et en tirer des choses inédites. Un peu comme Andy Warhol avec la sérigraphie.
Par contre on oublie souvent le problème énergétique qu'elles posent, et à ce sujet les IA de traductions ne sont pas à la même enseigne que les IA génératives.
Quand on voit que les gros mastodontes du secteur prévoient l'utilisation de centrales nucléaires pour alimenter leurs futurs datacenters dédiées à l'IA, ça fait froid dans le dos. Les enjeux me semblent beaucoup plus importants.
Microsoft veut faire ré-ouvrir Three Miles Islands, Facebook cherche un site pour créer sa propre centrale... On se cache derrière son petit doigt, et au lieu de limiter la consommation énergétique, on accélère plein pot au nom des bénéfices faramineux que nous fera faire l'IA dans 20 ans.