RdA

Je viens de lire cette campagne. Elle est évidemment très agréable à lire, mais je me demande si elle ne risque pas d'être un peu ennuyeuse à jouer. J'ai l'impression que la première phase est un peu trop longue. C'est une phase indispensable ; je ne la remets pas en cause du tout. Il faut mettre les joueurs en confiance, les installer dans un confort trompeur pour que le contraste soit d'autant plus violent par la suite, mais cette première phase gagnerait peut-être à être plus courte, ou alors à plus la parsemer d'éléments troublants. Les joueurs n'ont pas grand chose pour se douter que tout n'est pas aussi simple qu'il y paraît : il y a les rêves des thermes, et une ou deux vagues histoires de chiens. C'est peu.

Mais bon, ça reste très bien. Ce qui m'intrigue à donf, c'est que cette campagne et le scéna introductif d'Hystoire de fou partagent le même accomplissement. C'est difficile de croire à une coïncidence. Comme si les crises et les rêves des dragons avaient une nature similaire.

les auteurs ne sont pas communs?

Si si, c'est le même, sinon j'aurais plutôt pensé que c'était une coïncidence.

J'ai fait jouer ce scénario il a peu de temps et effectivement il faut du temps, l'ambiance est importante pour la surprise du scénario (j'essaie de pas spoiler là ). Et poser une ambiance a la Gerfaud peut être long .
Le scénario nous a pris deux séances de huit heures..... mais cela aurait pût être bien plus long.
La plupart des scénarios de la deuxième éditions sont assez long et je pense que chercher a les raccourcir c'est gacher un peu le plaisir.

Je ne pensais pas juste à raccourcir le début, mais plutôt à rééquilibrer autrement, en faveur de la « seconde » partie. Et à vrai dire, j'abonde dans ton sens. Deux fois huit heures, ça me semble même court par rapport au contenu.

J'ai fait jouer "Un Rêve en Boldzarie" il y a bien longtemps et c'est un scénario dont on parle encore aujourd'hui avec les joueurs. Ce n'est pas forcément l'histoire qui nous a marquée, mais une série d'anecdotes toutes liées à l'ambiance qui s'en dégageait. Un point qui avait bien pris, et qui a sûrement joué un rôle non négligeable dans l'atmosphère de l'aventure, a été l'accent particulier des Boldzars. Je l'avais introduit au début du scénario et tous les joueurs avaient rapidement embrayé. Jusqu'à la fin de l'aventure, tous nos dialogues se faisaient avec l'accent.