Clichés de la science-fiction et du space opera

[tatayoyo]

tu as raison, j'aurai du écrire : horrifique tirant sur le cote démoniaque, avec souvent des twists qui tombent à plat.

event horizon est peut être le plus réussi.

Les pandorums, Ghosts of Mars, Apollo 18, cargo, sunshine,Last Days on Mars, moon... etc..surfe sur ce "pitch" même si au final il n'y a rien de démoniaques dans la plupart.

[Lord Foxhole]

des films "ovnis" comme : space station 76 sont plus rares.

space station 76 est sensé être une comédie intello... Le problème est que c'est complètement raté : ce n'est pas drôle et c'est même souvent carrément chiant.
On peut le regarder comme curiosité, mais - en ce qui me concerne - une fois m'a largement suffit.

Le vrais film qui parodie gentiment (et intelligemment) Star Trek, c'est Galaxy Quest (1999) de Dean Parisot.

[megablast2]

Galaxy quest est vraiment bien.
Il y a les animés cowboy Bibop et cobra qui dépeignent un monde un peux en marge de se que l'on voit habituellement. En roman, Tu as le souffle du cyclone de Walter Jon Williams. En Bd on m'a conseillé Saga mais je sais pas ce que ça vaut vraiment.

[La Moitié]

Saga c'est génial : plein d'humour, j'adore.

Je me répète : je connais tout ce que vous me proposez mais je ne pense pas que ce soit le cas du grand public. Toutes les œuvres que vous me citez ne constituent pas des clichés, à part Star Trek (bien que le scénar de Galaxy Quest reprenne pas mal de poncifs du genre, ça je n'y avais pas pensé...)

[Pénombre]

Allez hop, petites listes à mon intention :

Œuvres
Alien
Les Robots
Star Trek
Star Wars
Terminator

Personnages
La Princesse en détresse
Le baroudeur (en combinaison rouge ou pas...)un peu contrebandier sur les bords
Le vilain manipulé par les extra-terrestres
Les vilains robots/androïdes/ordinateurs
Les extra-terrestres qui veulent transformer l'humanité en bétail

Scènes
Les armes super balèzes qui vont tout pulvériser
La diversité culturelle et les problèmes que cela engendre
La boucle temporelle

Décors
Monde idyllique dangereux (radiations mutagènes, monstres carnivores, vestiges d'une civilisation perdue pouvant s'avérer mortels...)
Métropoles galactiques pleines de tours élancées, de trottoirs roulants et de voitures volantes où les trucs lumineux, cristallins ou transparents abondent.
La ville sous globe ^^

D'autres idées ?

mmm... en moins "centrales" pour certaines mais qui gagneraient à être connues, je dirais, en Oeuvres :
- la BD Aquablue
- certains romans Warhammer 40K (je pense essentiellement aux bouquins de Dan Abnett : trilogie Eisenhorn, trilogie Ravenor et le cycle des fantômes de Gaunt)
- la BD Valerian et Laureline (même si la plupart ont mal vieilli)
- Blade Runner (un des gros incontournables du cyberpunk, mais ça peut facilement sortir du genre)
- en jeux vidéo, je pense qu'on peut difficilement écarter Mass Effect, vu que quasiment tous les archétypes de la SF y sont présentés. En SF horrifique, il y a les Dead Space qui sont les dignes héritiers d'Alien et des films de zombie.

En Personnages assez archétypiques/emblématiques :
- l'intelligence artificielle hostile (par nature ou suite aux choix des protagonistes humains) et par extension, les robots du même genre. Ce qu'on appelle parfois, en clair "le syndrôme de Frankenstein", quand la créature met le créateur face à ses propres contradictions et se révèle même parfois supérieure à lui sur le plan moral (assez rare dans la SF, à part Daneel et Giskard d'Asimov, qui inventent la quatrième loi de la robotique, visant à protéger l'humanité dans son ensemble. Sinon, les IA restent souvent dans le rôle de "l'autre" dans sa dimension inquiétante)
- le robot/IA/alien dans le rôle de faire-valoir ou de sidekick comique (C3PO par exemple, mais grosso-modo, tout personnage "exotique" qui sert de domestique, ou d'élément comique involontaire... sauf quand ça devient trop naze et caricatural au point qu'on a l'impression d'avoir affaire à un simple d'esprit, genre JarJar Binks...)
- le savant fou ! purée, on a complètement oublié le savant fou... bon, c'est vrai qu'il est un peu passé de mode au profit des politiciens/corporatistes véreux, mais bon, c'est quand même du grand classique. Et s'il combote savant fou/grand méchant charismatique, c'est du tout bon.
- l'homo supérior héros : en fait, c'est récurrent dans la SF depuis des décennies. Le Héros a souvent une intelligence supérieure à la moyenne, ou des pouvoirs spéciaux, ou carrément il est destiné à sauver le monde, et tout ça. Comme la SF, c'est aussi le retour de la vengeance des binoclards sur les culturistes, c'est généralement un héros avec un QI de dingue et/ou des pouvoirs paranormaux. Depuis les personnages de A.E Van Vogt (qui a fini scientologue...) jusqu'à Néo dans Matrix, on en a quand même toute une collection.
- l'héroïne martyr : grand classique, surtout nourri par l'imaginaire japonais avec cette foultitude de jeunes filles en détresse qui ont des pouvoirs psychiques qu'elles ne peuvent pas contrôler/sont la clef d'une super-arme/la dernière survivante d'un peuple anéanti par les méchants/encore des gamines destinées à de grandes choses mais qu'on veut tuer/corrompre. Ah, tu as la variante de la fille androïde/mutante/alien aussi. Evidemment, c'est de l'anti-frankenstein vu par des mâles hétéro : toute artificielle/maudite/exotique qu'elle soit, la donzelle étant avant tout femme, forcément elle doit finir par trouver l'amour, ou au moins susciter une certaine empathie compatissante (j'ai pas dit concupiscente...) de la part du public. Parfois inversé pour en faire une femme fatale qui piège ses proies en jouant sur son sex-appeal comme dans le film La Mutante par exemple.

En Décors :
- les spatioports, qui sont soit des trucs un peu miteux plein de cambouis et de vaisseaux plus ou moins démontés, soit d'immenses complexes avec un trafic incroyable orchestré dans un ballet incessant venant de tout l'univers connu
- les mondes désertiques, qui sont presque toujours le site de ruines antiques (je pense que l'Egypte a beaucoup marqué l'imaginaire occidental, à peine suivie par l'amazonie. On trouve bien plus de ruines aliens sur des planètes désertiques ou au fond de jungles extraterrestre que sur des mondes de glaces par exemple).
- les stations spatiales, véritable bourgades ou même métropoles dans le vide.
- le cockpit/pont/passerelle des vaisseaux spatiaux. Incontournable quand même

[megablast2]

En fait tu veux juste des scènes classique du monde de la sf comme la dépressurisation qui risque d'envoyer le heros dans l'espace?

[Lord Foxhole]

En Personnages assez archétypiques/emblématiques :
- l'intelligence artificielle hostile (par nature ou suite aux choix des protagonistes humains) et par extension, les robots du même genre. Ce qu'on appelle parfois, en clair "le syndrôme de Frankenstein", quand la créature met le créateur face à ses propres contradictions et se révèle même parfois supérieure à lui sur le plan moral (assez rare dans la SF, à part Daneel et Giskard d'Asimov, qui inventent la quatrième loi de la robotique, visant à protéger l'humanité dans son ensemble. Sinon, les IA restent souvent dans le rôle de "l'autre" dans sa dimension inquiétante)

Archétypes de l'I.A pas sympa :

HAL 9000 dans 2001, l'Odyssée de l'espace
https://fr.wikipedia.org/wiki/HAL_9000

Colossus dans Le Cerveau d'acier (1970) de Joseph Sargent
https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Cerveau_d'acier

Skynet dans Terminator
https://en.wikipedia.org/wiki/Skynet_%28Terminator%29

- le robot/IA/alien dans le rôle de faire-valoir ou de sidekick comique (C3PO par exemple, mais grosso-modo, tout personnage "exotique" qui sert de domestique, ou d'élément comique involontaire... sauf quand ça devient trop naze et caricatural au point qu'on a l'impression d'avoir affaire à un simple d'esprit, genre JarJar Binks...)

Archétypes du robot sympa :

Robby le robot dans Planète interdite (1956).
https://fr.wikipedia.org/wiki/Robby_le_robot

Johnny 5 dans Short Circuit (1986)
https://fr.wikipedia.org/wiki/Johnny_5_ ... Circuit%29

- le savant fou ! purée, on a complètement oublié le savant fou... bon, c'est vrai qu'il est un peu passé de mode au profit des politiciens/corporatistes véreux, mais bon, c'est quand même du grand classique. Et s'il combote savant fou/grand méchant charismatique, c'est du tout bon.

Le savant fou n'est pas forcément mauvais... C'est souvent juste un scientifique qui ne sait pas bien juger de la moralité de ses actes. Après tout, il explore des domaines où - généralement - les autres n'osent pas s'aventurer pour des raisons éthiques...

Archétypes du savant-fou sympa :

Le docteur Emmett Lathrop « Doc » Brown dans Retour vers le futur.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Emmett_Brown

Walter Harold Bishop dans la série Fringe.
https://en.wikipedia.org/wiki/Walter_Bi ... 8Fringe%29

[Argan Argar]

Et les Soviets dans l'espaaaaace?

Comment ça pas connu du grand public? Avec les initiations que je fait c'est au moins connu sur Auxerre. ...

[pelon]

Lé héros décongelé après des siècles, en total décalage avec le monde actuel (Buck Rogers, La flotte fantôme)
L'ordre aux pouvoirs mystiques (Jedis, Guerriers du silence, Bene Gesserit)
La planète redécouverte après un temps isolée (Barrayar), dissimulée pour se protéger (La Geste des princes démons)
L'évolution de l'espèce humaine (A la poursuite des Slans de AE Van Vot), des autres espèces terriennes par manipulation génétique (les romans de David Brin)
Les ET qui veulent éradiquer l'espèce humaine (je conseille encore le Vieil homme et la guerre)
La découverte d'autres espèces dans la galaxie (et plus rare, le côté inverse dans Chanur avec des ET qui découvrent les humains)
Des combats spatiaux, soit à coup de grande flottes type vaisseaux de lignes du XVIIIème XIX siècle (Honor Harrington), soit avec des chasseurs genre seconde guerre mondiale (Galactica, Star Wars)
Le héro super méga fort, Cobra, Traquemort, Métabaron
L'empire qui domine l'univers, enfin presque, Dune, StarWars, Fondation, etc...

[megablast2]

Il y a aussi les martien de sf discret qu'on retrouve dans docteur Who (ceux que tu oublie quand tu les vois), David Vincent et bien d'autre.