RdA

Je crois que la logique de la communication, c'est qu'il faut payer pour parler d'un truc. Que les responsables marketing ont payé pour que Sfar parle de petit vampire et de ses projets Bd, mais que BBE n'a pas payé pour qu'il parle du Jdr. Et de toute façon cela couterait trop cher puisqu'en plus de vendre le jdr, il faudrait ajouter 15 minutes pour expliquer aux auditeurs ce qu'est le jdr.
Ce n'est pas les médias qui vont amener les consommateurs au jdr. Et de toute façon, un loisir qui permet de passer des centaines d'heures en achetant 10 € de dés et un seul livre, cela ne vas pas dans le sens de la société de consommation. Le rôliste est un chantre de la décroissance en général, et nous en particulier à s'enkyster dans nos vieilleries.

Papayouki a écrit : ↑jeu. 22 oct. 2020 23:05 Le rôliste est un chantre de la décroissance en général, et nous en particulier à s'enkyster dans nos vieilleries.

Ou pire: proposer gratuitement des œuvres originales et/ou libres de droit!

https://www.lefigaro.fr/bd/joann-sfar-l ... e-20201025

Un interview publiée un peu tardivement. Ou trop tôt puisque le site de BBE n'a pas encore de lien pour précommander.

Je double post pour remonter le sujet.
J'ai complété ma collection de BD ses derniers temps en achetant pas mal de Sfar. On est allé voir "petit vampire" au ciné avec les enfants juste avant le confinement. Les allusions de l'auteur ne sont pas discrètes dans ses oeuvres quant à sa passion pour le jdr.
Par exemple, dans "puisque tout le monde veut la guerre", il expose directement la vision du monde de 3 écoles de magie : une qui prêche le D20, une autre 1D100 et une autre qui lance une brouette de dés.

Et il va prochainement sortir quelques tomes de petit vampire, dont le tome 2 va se retrouver sous le sapin de pas mal d'entre vous qui ont des petits.
https://www.ecoledesloisirs.fr/livre/pe ... -du-dragon

Petit Vampire vient à la maison. Je devrais être content, mais à quoi on va pouvoir jouer ? Je suis un enfant gâté, parce que mes parents sont morts et que mon grand-père m’achète tous les jouets que je veux, mais chez mon ami, il y a plein de vrais monstres, c’est autre chose. Pire encore, Pépé nous emmène dans un magasin de « jeux de réflexion ». Mais quand on découvre l’univers des jeux de rôle, tout change : devenir un autre, inventer des histoires, explorer des donjons, combattre des dragons... Je vais créer un club, avec des gens de ma classe. Sauf que moi, dès qu’il y a des filles, j’ai l’impression de jouer ma vie.