In naturalibus !...

[tatayoyo]

bienvenue

Bienvenue

j'adore ta prose mon cher Ashram Draconian

[pelon]

bienvenue

[Otto le poilu]

HOULÀ ! VENTRE SAINT GRIS !...

PÈRE ! PÈRE !!!... FAUT VOUS RADINNER ILLICO !... C’EST PAS QUE… MAIF TOUT D’MÊME !...

BEN VI… PRESSEZ LE PAS, VENTRE DE MOINE ! QU’ÇA R’NIFLE PROCHE DU FAISANDÉ ‘CI BAS !...

AH BEN… MA FOI... J’SUIS CERTAIN’MENT PAS UN BAS D’POIL MAIS LÀ… J’SAIS PÔ MAIS J’M’D’VINE UN PEU TROUILLÉ !

BEN NON ! J’VOUS CRÉANT ! JURÉ, CRACHÉ ! J’me suis pas laissé emporter, pas plus m’montré grossier… ‘fin j’pense pô !... Non, non, pas d’ptiote babuse sous la ceinture, ni même au-d’ssus… rien… Certes c’est p’t’être ben étonnant mais… z’pense qu’pour une fois v’z’auriez pu être fier du rej’ton,… le héros parfait !... ‘Fin presque parfait !... ‘Fin… disons qu’la perfection n’était pas loin… hum ?!

J’ai même très peu causé d’mouais, c’est d’vous qui voulaient qu’on cause ! Autant vous dire… Hé ! Hé !... qu’y avait pas grand risque, hum ? Parc’que pour c’qui est d’l’héroïque, j’veux pô dire mais… ‘fin…

Au début, vous m’connaissez, j’voulais pô ! Parler aux Seigneurs des lieux,… ottomatiqu’ment des hauts esprits, des âmes altières et tout l’tintouin… et surtout des lettrés à l’esprit plus que vif et habitués aux grandes mondanités… moif pauvre saigneur… Hé ! Hé !... j’me s’rais ben gardé de… maif z’ont lourdement insisté !…

Évidemment, sûr qu’j’aurais mieux fait d’garder l’tacet et d’m’accoiser ! Z’avais à peine fini d’relater votr’vie d’« rôliste » qu’ils s’sont gaussés…

Ah ben j’pense bien !... M’ont recto répondu à la manière des trouvères, troubadours et ménestrels réunis !... Vi, vi en vers et contre tous, ‘fin surtout contre mouais,… des acrostiches, des anacoluthes, des hémistiches et autres…

Ah ben vi qu’j’étais tout penaud, in petto tout liquéfié, que d’leucorrhée verbale qu’certains étaient tout proches d’m’attribuer, l’a bien failli virer à d’bien plus triviale soit hélas bass’ment intestinale… d’ailleurs j’vais pas tarder à r’tourner sur le pot si…

Ah non ! Z’ont pas paru agressifs, juste comme d’autres un poil moqueurs, pas franch’ment habitués à mon verbiage sui generis … maif bon z’aurais bien plus préféré m’r’trouver face à un géant des glaces ou d’ces monstruosités dont v’z’avez l’plaisir insane de m’opposer que d’me r’trouver présent’ment dans une d’ces missions diplomatiques à tacher, melliflu et patelineux, de vous arranger la cotte de maille… ‘fin pour vous, c’s’rait davantage l’ « costume »… en priant Saint Antoine de Padou et même Sainte Rita pour qu’vous trouviez grâce à leurs prunelles !...

Aussi c’est sûr, j’ai fait c’qu’j’ai pu mais bon… ‘videmment d’leur parler d’mes origines tout ça, ça pas du les destromper sur le bonhomme mais surtout d’voir que comparé à bon nombre d’postulants aux Rêves d’Ailleurs… ou d’pas très loin nous concernant… vous… ‘fin… à l’image d’mon instruction, votre expérience rôlistique était pour le moins estrange et… on peut l’dire d’une certaine façon… d’une manière académique : quasi virginale… ‘fin… Hé ! Hé !... concernant mon instruction j’sais pas si « virginale » soit toujours très… hein ? Hé ! Hé !...
Hum… bref ça pô du trop leur plaire !...

Ben… PARCE QUE !!!...

Benf ils m’ont attrapé par deux fois au moins… j’suis pas sûr c’la dit d’avoir tout bien comprehendé… c’est que, respect aux dames oblige, j’vous ai mis ma cale paysanne sur le cabochon alors ‘videmment ça m’bouche un brin les écoutilles… ben qu’j’vous l’avais retroussée… que vous m’aviez suffisamment empointé à m’dire qu’elle paraissait endeuillée… alors que, tarare… Hé ! Hé !... c’était juste brunoyé par la crasse accumulée !...

OH ÇA VA, J’Y VIENS !... Faudrait p’t’être accommoder votre patience à ma tardité, VENTRE DE MOINE !...

Ben j’ai pas tout imprimé maif… paraît-il que d’après l’un des chefs qui, entre nous sont pas tous très causants, j’vais connaître le Tenare !… Ouais, ouais… Oh ben vi… Pire que la géhenne !... Et c’la pour avoir usé un adjectif taboué !!!... LEQUEL ?... BEN J’EN SAIS FOUTREMENT RIEN MOUAIS !... J’ai lantiponné comme ça, d’une chose d’une autre… aussi allez donc savoir LE mot qu’a pas plu !?... ‘Pis j’peux pas lui d’mandé, c’est pas lui qu’est vénère… ça n’plairait pas à un d’ses condisciples qu’il a dit ! Mais lequel là aussi, hum ? Lequel ?!!!... ‘Fin, bref, j’ai d’entrée pris un bourre pif… qu’ça m’a rapp’lé les bancs d’l’école… ‘fin plutôt l’coin d’la classe faute d’en avoir connu d’autres !...

Maif c’était rien à côté du grand thaumaturge émérite qui s’est exprimé après !!!... M’a tout impressionné, qu’les chausses en sont témoins… tout en vers qu’m’a répondu, je sais qu’j’l’ai déjà dit maif… m’a atchouffé… surtout qu’c’étaient des tout bôs… pas de terre, ni même à soie, des vrais vers, ben léonins qu’z’étaient même alisandrins qu’il a dit… pourtant j’les ai mieux compris qu’au Caire du temps des Légendes des Mille et Une Nuits ! Hé ! Hé !...
Ça y a pas à dire, c’n’peut être qu’l’xp accumulé !... Comme quouais j’ai tout d’même fait des progrès en barbaresque, hein ?...

Bon c’pendant dans c’qu’il a dit, et ben insisté, c’est qu’il fallait pas que j’me promène dans les écrits ci-devant CUL NU !!! ?...

AH BEN NON J’V’Z’ASSURE J’ÉTAIS PAS EN PURETTE !... MÊME PAS LES AIGUILLETTES DÉNOUÉES !...

NON… TOUT CORRECT J’VOUS DIS ! J’m’étais même dit qu’allait p’t’être y avoir des dames alors euh…
Z’étais pas comme maint’nant en affûtiaux apertement dépoitraillé maif ben dans ma quotidienneté avec mon gambison tout bien jazequené plus mon tabard par-d’ssus… Oh ben ouais, ça… un poil éburné et maculé d’graisse mais… avec sa grande croix pattée vermeille ! Hé ! Hé !...
‘Fin à la réflexion p’t’être que j’me suis coucougné les brimborions suite à une attaque phtiriasique des plus scélérates… maif j’me suis pô défroqué !...

Ben alors ?... Ben alors j’ai pas ben compris… voulait qu’z’remonte mon calfouet’ alors qu’l’était d’jà en place, sou’t’nant bien l’essentiel !...

M’a parlé aussi d’mon pelage… comme celui d’un animal… j’sais ben qu’mes origines sont agrestes et qu’j’reste ben un poil bestial… mais de-là à m’savoir le lard charbonneux aux reflets ben louvets !... M’a espanté l’maquignon ! « Trop fort » comme disent les jeunettes après m’avoir ouvert leurs couches ! Hé ! Hé !...

*Tout juste égayé, reprend sa moue de bovin peu inspiré…*

N’doit pas trop aimé les natures ursines… pas davantage les couennes hamuleuses et halitueuses… maif là aussi c’sont l’dés qu’ont décidé… fallait un trait physique, une faiblesse, un tendron d’fragile… BEN OUI C’EST C’QUE J’DIS : UN TENDON D’ACHILLE !...

*Œil mauvais...*

… Alors au milieu des borgnes, esmoignonés, vérolés et culs d’jatte potentiels, la dive destinée m’a attribué un cuir à tendance hispide légèr’ment calamistrée… même que dans tout c’charabia, z’m’en sortais pas si mal, hum ?…

Aussi sans être une ramade, un sénacle idémiste de mes hôtes m’aurait pour le moins convenu !...

Bon z’aurais p’t’être pas du dire l’pourquoi d’mon sobriquet… car sont tous témoins, hormis mes bras d’chemises et p’t’être tout juste mon col, j’ai rien montré !...
A moins qu’on s’soit déjà croisé assis sur un bac à laver tout esnués au sortir d’une partie d’soule dans une étuve de bourg,… m’a p’t’être même passé le strigile ?…
Ou bien alors la panse à l’air à s’dévergogner entre couillus et autres capons après ribote au pied du tonneau tout juste fracassé ?…
L’a pourtant pas la tête à ça... ‘pis encore moins à m’passer l’relais auprès d’folieuses de bordelerie après soupirs et salvateurs évohés, hum ?... Hé ! Hé !... P’t’être qu’dans c’cas l’imberbe, pour sûr jaloux, m’aurait préféré anoure ?...

J’déraisonne mais j’f’rais mieux d’rester coi que, comme les nèfles à grandes oreilles, pourrait ben nous espionner !... En quarantaine qu’nous sommes en cette domengée, faudrait pô l’voir s’enfadasser pour d'bon !...

COMMENT ÇA « C’EST TOUT ? » ?

BEN OUI, MALEPESTE, C’EST TOUT ! C’EST D’JÀ PAS SI MAL !...

Surtout qu’en plus certains d’ces sages parlent avec des mots franch’ment abscons… modernes p’t’être ben mais abstrus pour une sorbonne comme la mienne qu’j’avoue ne pô être toujours des mieux embouchées !

UNE EXEMPLANCE ?...

Ben… y a un autre sage qui, méfiant, s’demandait en m’mirant mon fond d’nœuil s’il n’avait pas affaire à un « bot » (?)… moi d’part ma cambrouse on dit UNE botte… ben lui il dit : UN !... C’t’estrange non c’t’idée d’m’prendre pour une botte ?... Encore si elle est à fourrure…

PARDON ?

Euh… vi… Hé ! Hé !... Y a p’t’être en effet le fumet qui nous rapproche !...

*pavillon auriculaire virant au rouge kermès…*

Bon… euh…

*tachant de reprendre de sa superbe…*

Y avait aussi une belle d’moiselle, distinguée, l’genre de poularde qu’on croise guère dans nos clapiers, chasse réservée aux plus hautes sphères… voire même Nemrod à ses heures tant elle a l’phrasé d’la louve qui n’se la laisse point conter !... Au début j’pensais à une lionne même un poil testostéronnée avec la crinière et tout, maif doit être davantage slave car ponctuait ses directives par c’qui semblait ben être un leitmotiv bien plus puissant qu’mon « maif » du a un zozot’ment empreint d’une souillarde timidité : « Tchèque » qu’elle disait tout l’temps (?). Doit certain’ment être nostalgique du creuset d’sa naissance, d’son origine… Moi aussi j’suis régulièr’ment nostalgique d’ma ptiote vallée, d’mes origines… même si… Hé ! Hé !... entre nous, j’vois plus grand ! J’me sens ben plus touché par l’Origine du Monde ! Si, si j’cause bien du peinturage d’un certain Courbet qui s’était de fait penché sur la question, gribouillage qu’j’espère ben ram’ner d’l’un des d’mes futurs PMT ! Pour une fois, un trésor d’intérêt !...

*Sourire béat, regard oblique en direction du paternel…*

HEIN ?... OH BEN SÛR QU’Y A PAS D’RAISON D’S’CRAMPOUGNER POUR SI PEU, MAIF…

HUM ?...

Eurf… BEN VI… sous leur allure provisorale,… RESTAIENT TOUT D’MÊME TRÈS AMORABLES !…

M’ont tous souhaité la bienvenue même les plus taciturnes, certains profitaient d’ma rencontre pour se chacailler sur du passé voire du passif… maif z’ai rien compréhendé ! Fallait déjà que j’m’concentre sur c’qu’on me baillait… c’était pô gagné, angoissié qu’j’étais durant toute la prestenta… la presenza… ‘fin c’que j’avais à dire !…

AH ?... Vous acroyez davantage à d’l’incompréhension ? Que tout comme mouais, ils l’auraient eu difficile à m’entendre ???...

Z’êtes sûr ?...

Pourtant moi j’cause le commun… l’commun du terrier, j’dis pô, maif pô ben compliqué...

*Se gratte semel l’occiput, juste après le fessier, quand soudain…*

Mais alors ?... J’T’LES AI IMPRESSIONÉ MOI AUSSI ?... Hé ! Hé !...

C’est vrai qu’sous ce prisme… par ma démarche, ma faconde qui par essence m’est propre… sobre, lisse, impeccable,… empli d’courage et d’pugnacité… z’ont pu qu’être espantés ! Hé ! Hé !...
‘Pis z’ont du voir aussi qu’j’étais pas comme ces incultes de barbares ou berzerks qui trainassent à exhiber leurs musculatures surfaites en des pagnes ben trop ajustés… qu’moi j’ai mes pudeurs… et qu’à l’image d’mon bedon r’bondi j’en avais dans l’cigarillon, qu’z’étais un VRAI GUERRIER et qu’modeste et travailleur je…

TUDIEU !.... POURQUOI DONC CE « SUFFIT » IMPERATOR ?... C’EST… c’est tout vrai c’que je fatrouille…

D’AILLEURS… D’ailleurs la seule damoiselle qu’j’ai eu à baise menotter, l’a très bien r’marqué, qu’elle m’réservait toutes ses œillades, allant jusqu’à me tendre un fort joli sourire !... Qu’à m’regarder d’la sorte, c’est ben une autre toile qui s’tendait sous l’ceinturon, tout fébrile qu’j’étais ! Hé ! Hé !... ‘Pis d’façon très subliminale m’a bien fait comprendre qu’lors d’ces rosées matinales, dans une ruelle d’la Sainte Laelith, p’t’être même celle du Chat Qui Ment, s’rait pas contre que j’l’accompagnasse…

Oui, oui ! Elle l’a dit !… Sans quoi pourquoi m’confier qu’elle y avait déjà avoyé en galante compagnie ?... Très aimable elle m’a aussi fait odir qu’on pourrait p’t’être ben rencontrer ici même les architectes d’la cité pharaonique… ‘fin elle m’la dit pour vous, car perso… j’aime autant la voir seule !...

En tous cas la clergeresse s’est montrée ben accorte avec mouais, comme quoi c’est ben une dame de goût… sensible, énergique et loin d’être ridicule s’il en est… ouais parc’qu’la pauvrette avait cru qu’elle pouvait passer pour pimpesouée ! Hé ! Hé !... Une dame l’est tout sauf sotte caillette face à mon humble personne !... Sans compter que la mignette est mystérieuse !... Oh ben vi, d’jà d’par son nom… ‘fin si mes esgourdes ont bien saisi… La Moitié qu’elle s’appelle, dis donc !... La Moitié d’quouais, hum ?... Hé ! Hé !... Z’ai bien pensé à un ptiot truc mais j’sais pas si… ‘fin j’ai pensé à La Moitié d’Lune !... C’qui irait ben avec la louve, non ?... Bon… la moitié d’une lune c’est aussi une nache ! Hé ! Hé !... L’ennui c’est que d’là où j’me trouvais j’pouvais pas voir sa chute de reins…. aussi m’est difficile à dire si c’était en effet une pleine lune ou une mauvaise éclipse ! Hé ! Hé !… Mais j’gage qu’à la brune on devrait pas tarder à mieux s’connaître elle et mouais ! Les solitaires lunages qu’ils soient du genre Canis surtout lovinave ou davantage Suidés sont faits pour s’rencontrer ! Hé ! Hé ! Hé !...
Armstrong, quelque chose me narre qu’tu n’s’ras pô l’premier !...

Ah ’pis y a surtout un prénommé Gollum, un brave mistoudin, d’zà repéré sur un autre fofo, toujours affable, acoré et très juste… devrait vous plaire, il vous verrait bien user d’la plume ou du stylet mais d’une façon officielle, un peu comme un moine copiste ou un scribe reconnu… maif j’crains qu’il n’se soit aperçu de votre talent d’plumatif… tout juste bon à m’ascagacer et m’tourner en dérision, et plus sur’ment à très égoïstement rioder au d’ssus d’vos parchemins, bien plus que les jeunes tablées auxquelles vous avez pour habitude d’vous adresser !...

Non, nonf… c‘est final’ment surtout l’barde pudibond qui m’inquiète, l’trouvère qui tout en vers me donne la fessée directe sur l’dodu m’empoignant de n’surtout n’pas l’dénuder ici ou là, au point n’pas savoir si même sur l’pot ou en d’méphitiques latrines j’s’rais ben ottorisé à l’aérer au risque de devoir embrener mon unique calcifouet’ !... Pourtant un ptiot épiderme halitueux sous son froc et de surcroit hircin par trop d’vigoureuses hormones mâles mérit’rait une hygiène en atchipolon à ces castels érudits comparée à celles des soirs de mois d’campagnes périlleuses où le bassinet intime s’montrait plus rare qu’hypothétique oasis en contrées désertiques !... Aussi mieux vaut r’noncer à l’idée même d’battre le velours ou d’gésir en piautre avec quelques paillardes des lieux si j’dois m’esbaudir le crépion tout emmailloté comme icel d’un tout ptiot nouveau-né !

Hum ?...

Oh non, n’a pas fait qu’m’rudoyer lui non plus, loin s’en faut !... D’ailleurs pour répondre à son attention j’m’hasard’rais au risque d’paraître potiche à tenter un vulgaire pastiche d’la superbe trapiche aux multiples hémistiches livrée cette fois en d’simples macrostiches pour éviter des comparaisons par trop godiches avec le vrai, l’unique maitre Salish qui n’a nullement b’soin d’sauce gribiche pour forcer son talent considérablement fortiche au point que j’eusse même cru qu’il ne s’entiche de mon humble personae s’il n’y avait glissé ses instructions ottoritaires en vers mon fion, mon simple train arrière !…

PARDON ? « N’M’AURAIT-IL PAS JUSTEMENT PARTICULIEREMENT BIEN CERNÉ JUSQUE DANS LA FORME EXPRIMÉE » ?!!!

DE M’CAUSER D’MON TROUFIGNARD COMME A VULGAIRE MARMOUZET ?... C’EST QUOI DONC C’TE PÉTOFFE ?... EST-CE DONC LÀ METTRE LES FORMES ?...

*Contrarié, se met à grogner dans son épaisse moustache, se détournant alors du Pater foimenteor ...*

Certes… m’a en effet bien perçu… à préférer le rôt caramélisé au brouet d’radis noirs, les francherepues et bonnes pitances, lui suffisait d’me mirer l’estomac : de loin mon muscle le plus abouti… également et surtout, à m’respirer de prêt l’haleine vineuse, lui-même en connaisseur œnanthique, a certain’ment repéré l’amateur d’vinasses déjà bonnes à lamper et m’a par conséquent paru sur ce point diablement sympathique !...

Aussi… malandrin j’ai ben été quelques fois… et POUR SÛR MON SIEUR QU’J’AI LE VERBE OTTENTHIQUE, FRANC ET VIRIL !... Aussi pourquoi me répondre en de manières si distinguées sur la pointe des pieds… en vers… ?

Z’ai guère l’facies d’un lettré, encore moins d’un poète… je…

OH PUT…-censuré-… ! VENTRE DE MOINE ! EN VERS !... SUIS-JE BESTIOU !... MAIS COMMENT A-T-IL SU ? COMMENT A-T-IL… HOULÀLÀ !... L’PATERNEL, LUI, A D’VINÉ… C’TE DOIT ÊTRE UN D’SES FAMEUX MAGOS… QUE DIS-JE ?.... UN MAGICIEN DRUIDE ENSORCELEUR p’t’être ben aussi SORCIER NECROMANCIEN tant qu’à y être... HOULÀÀÀ !... JÉSUS MARIE ! PARDONNEZ-MOUAIS !...

*Les yeux de chiot battu, les bacchantes toutes tremblantes et la peau soudain moite glabelle comprise,… se signe précipitamment par trois ou quatre fois…*

POUR SÛR LA MÊME BESTIOLE !... LE VERS… POUR VERRAT !!!... QUEL MUSARDEAU !...
Et sous ce voile diaphane… MON TOTEM !...

En de Brygandine manières mon totem n’est autre qu’le Sus scrofa scrofa L. : l’SANGLIER !... L’mythe des sous-bois, noir de poil et l’rictus redoutable, fort comme un roc…bref c’lui qui du reste orne ma rondache tout autour d’mon ombon !... Et vlà qu’le félibre Yahorlino par sa stéganographie poétique des plus symboliques m’le retranscrit tout de go, tant par la forme que par le fond, comme l’essence même de mon âme damnée = le Rustique Cochonnet autrement dit l’vers sauvage° alliant pelisse naturelle et propension à mettre à l’air l’fondement d’tout animal, siège imagé de mes vices les plus profonds désignés par la seule fourbe destinée !

Et j’dois avouer, limite à m’foutre la diarrhée, qu’plus fort qu’un aruspice, à m’percer à jour en dépit d’la maille d’la cotte du même nom, des cuirs d’mon gambison renforcé et peliçon réunis, d’la chemise tout juste crasseuse et d’la gonelle du même lin, voire de ma bourre et d’mon gras naturels… j’suis véritablement in naturalibus face à pareil grand autrou !...

Dans un patois direct, outre l’côté bon vivant du brave paour que j’suis d’venu, le daron poète que voilà m’a adroit’ment signifié qu’de mouais savait non seul’ment mon honeste et féal comport’ment, mon anatomie par trop virile jusqu’à l’intime sans compter mes accès d’débauches égrillardes supposées, comprises mes ptiotes faiblesses qu’z’aurais ben voulu garder secrètes tel mon attach’ment aux gynécées qui s’manifeste ben souvent en de rabelaisiennes bouffées enchanteresses !... Et qu’de tout ça, pistache sur le loukoum, l’a d’viné je n’sais par quel charmement ou quelle cognoissance, la hure hirsute du gros quartanier qui orne bellement ma targe ! Sidérant ! Trop puissant l’nocher des songes… sûr’ment un maitre en sa partie !...

Pour un linostole qui n’voulait pu voir mon postérieur, semblerait cependant qu’le bougre le connaisse bien mieux qu’certaines !...

Et avec ça, MORTECOUILLE, l’bugrave, que dis-je, l’hospodar peut tout savoir sur l’dictamen de ma conscience… et c’est sûr qu’de réellement chevaleresque, de prude croisé et d’noble esprit… l'allégorie risque fort d’en r’sortir effritée !... Quant à notre admission ici-même… un mirage sans doute !?...

*Après un doute évident, pas très fier, les yeux fuyants, comme souvent notre pandour se décide à faire face et après s’être raclé la gorge d’une discrétion fort relative, les pectoraux bombés, les poings ancrés à ses poignées d’amour, affiche une toute autre facette de sa personne heureusement plus commune et plus conforme à celle attendue chez un brave anelif et solidissime guerrier qui a fait de lui la légende qui est à présent la sienne et, avouons-le, bien connue de tous ! Oh oui, célébrité à nulle autre pareille... laissant très loin celles de vos héros supposés… pâles lumignons au sein de la nuit embuée ! (Merci d’opiner du chef à cette affirmation, autant prévenir que rester aphasique serait perçu comme particulièrement humiliant pour ne pas dire infamant !)*

C’la dit, en parlant d’mirage, hum ?… Hé ! Hé !... Elle est où c’te chimère ? Non parc’que s’ils veulent que j’lui règle son compte, faudrait p’être me laisser faire… Je vais t’l’emberlucoquer, deux trois coups bien portés et HOP !... Estrapassée la bestiole !... Mieux qu’le Bellérophon des tragédies grecques d’mes deux, foin égal’ment d’l’impétueux Pégase, beau pléonasme à lui tout seul, juste lui passer l’bonjour à l’aide d’une godendac plombée et l’affaire est dans l’sac… ‘fin l’marcassin dans vos Songes d’Ailleurs… ou d’p’t’être pas si loin, hum ?...

Ben ouais pour chimériser faut d’jà choper la chimère… voire deux à trois jusqu’à une ptiote kyrielle !...

Maif en attendant d’me faire savoir où la d’moiselle à l’habitude d’nidifier, l’angelot tient à tous vous mander la merci pour vos bienvenues multiples, vos encourag’ments et conseils ainsi et surtout pour votre patience à m’support… hum ?... Hé ! Hé !... Peut être drôle parfois itou… même si ça n’fait s’gaudir QUE LUI !... Merci d’bien vouloir l’en excuser !

‘Fin, il espère qu’en doctes et bons gaultiers, vous s’rez ergo prêts à faire place à quelqu’braves à trois poils (voire un poil d’plus) : le père, le fils et, faut bien l’dire, l’insane esprit… voire éventuellement en sus quelqu’ptiotes pupuces et autres morpions, corollaire à bien des vies héroïques menées principal’ment en extérieur !...

*Voyant l’angelot courber l’échine, aussitôt le guerrier de l’imiter en une hasardeuse et profonde génuflexion qui hélas dévoila l’entame d’une raie culière… aussitôt rectifiée par un coup de pied bien assorti en un sujet plus que débattu ces jours-ci !...*

OH PUT… -censuré- !...

*Aussitôt vexé,... trombine du CalimerOtto…*

° tout aussi solitaire que d’autres vers qui eux hélas, nourris de chyle et de déjections s’avèrent autrement plus préjudiciables si ce n’est peut-être pour les jeunes damoiselles auprès desquelles notre Vieux Solitaire voudrait intensément se faire connaître !

[Glorfindel]

J'abandonne, 3H30 de route, je craque après " J’T’LES AI IMPRESSIONÉ MOI AUSSI ?" ...

Au dodo, on verra la suite plus tard !

Quelqu'un pour en faire un résumé (3 mots doivent suffire) ?

Pis n'en rajoutez pas, la prose fait plus que doubler à chaque intervention, la moitié va être obligée de mettre une limite à la taille des posts et interdire le double post !

[Héphaistos]

Ben, il dit merci et il répond aux réponses
Y’en a une qui cause plus et qui flingue
Ben, le poilu, y doit pas flinguer

[Yahorlino]

C’la dit, en parlant d’mirage, hum ?… Hé ! Hé !... Elle est où c’te chimère ? Non parc’que s’ils veulent que j’lui règle son compte, faudrait p’être me laisser faire… Je vais t’l’emberlucoquer, deux trois coups bien portés et HOP !... Estrapassée la bestiole !... Mieux qu’le Bellérophon des tragédies grecques d’mes deux, foin égal’ment d’l’impétueux Pégase, beau pléonasme à lui tout seul, juste lui passer l’bonjour à l’aide d’une godendac plombée et l’affaire est dans l’sac… ‘fin l’marcassin dans vos Songes d’Ailleurs… ou d’p’t’être pas si loin, hum ?...

Ben ouais pour chimériser faut d’jà choper la chimère… voire deux à trois jusqu’à une ptiote kyrielle !...

Holà gentil Messire, n'allez croiser le fer,
Avec moult bestiaux, aussi ailés soient-ils !...
Point n'est besoin d’occire, nos doucettes chimères,
Très cher ami Otto, ni les mettre en exil.

Ce ne sont que des Rêves qu'il nous faut capturer,
D'ici ou bien d'Ailleurs, ne saurais te le dire.
Le jeu en est la Sève et les dés sont jetés,
laisse parler ton cœur et fais taire ton ire.

[La Moitié]

Ben, il dit merci et il répond aux réponses

Joli résumé

la moitié va être obligée de mettre une limite à la taille des posts et interdire le double post !

Je dois avouer que j'y ai pensé

Maintenant, je vais rester bien sage à ma table, et tirer un peu sur mes manches pour cacher tous les tatouages listant les maladies vénériennes auxquelles j'ai résisté... Avec un peu de chance, le nouveau ne sait pas lire et je vais encore faire illusion quelques temps

[Glorfindel]

Par contre, il doit bien traîner des zimadgs de toi et de max sur le net, ne serait ce que quand vous avez eu votre prix !

[La Moitié]

Il y a même des vidéos

[Glorfindel]

Pôv poilu, il va perdre ses illusions dès la vue des casquettes !